Fédération nationale

Enfance & Familles d’Adoption (EFA) est une fédération de 93 associations départementales, regroupant 10 000 familles. Premier mouvement de l'adoption en France, EFA est l'interlocuteur privilégié des pouvoirs publics en matière d'adoption.

Attention: Enfance & Familles d'Adoption ne confie pas d’enfants à l’adoption.

Une fédération d'associations

En cinquante ans au service de l’enfance délaissée, EFA est devenue le plus grand mouvement de l’adoption en France. Environ 200 000 enfants, adoptés ici et ailleurs, ont vu leurs parents rejoindre la Fédération, qui regroupe des parents adoptifs et leurs enfants, des adoptés majeurs, des postulants à l’adoption. EFA rassemble plus de 10 000 familles.

EFA est un mouvement apolitique, non confessionnel, indépendant des pouvoirs publics comme des organismes autorisés pour l'adoption (OAA) et de tout organisme quel qu’il soit.

Association loi 1901, EFA est reconnue d’utilité publique depuis 1984, affiliée à l’Union nationale des associations familiales (UNAF) et membre du COFRADE (Conseil français des associations pour les droits de l’enfant).

Interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, des élus et des différents organismes agissant en matière d’adoption, EFA participe à l’évolution des idées et de la législation, à la préparation des futurs adoptants, au soutien des familles. Elle représente les familles adoptives au sein du Conseil supérieur de l’adoption (CSA, placé auprès du Premier ministre), du Conseil national pour l’accès aux origines personnelles (CNAOP, placé auprès du ministère de la Famille), du comité de suivi de l'Agence française de l'adoption et dans les Conseils de famille des pupilles de l'État, qui assistent le préfet dans sa fonction de tuteur.

EFA s’emploie à :
– faire connaître et respecter les droits de l’enfant, en particulier son droit à avoir une famille, reconnu par la Convention internationale des droits de l’enfant ;
– participer au développement et à l’amélioration de l’adoption, pour les enfants français comme pour ceux de l’étranger ;
– défendre les intérêts moraux et matériels des adoptés et des adoptants ;
– aider les familles adoptives dans tout ce qui concerne l’adoption et ses implications, tant sur le plan juridique que moral et psychologique…
– informer les postulants à l’adoption et toute personne intéressée par les questions relatives à l’adoption.



 

Un mouvement qui défend une philosophie et une éthique de l’adoption

Tout enfant a le droit d’avoir des parents
Tout enfant, d’où qu’il soit, quel qu’il soit, a le droit à une famille, le droit de grandir auprès de parents qui l’aiment, le respectent et l’aident à devenir un adulte serein et responsable. Prononcée au bénéfice d’un enfant, l’adoption est la réponse à la seule désespérance de celui-là.

L’adoption n’est pas une action humanitaire
Une adoption ne s’improvise pas, elle se prépare, s’accompagne. Chacun a le droit de dire quel enfant il peut accueillir, chacun doit dire de quel enfant il ne peut pas se sentir parent. Humaniste sans doute, l’adoption ne peut se confondre avec une action humanitaire.

La filiation adoptive est une filiation totale
L’enfant adopté a besoin de s’inscrire, de manière stable et définitive, dans la lignée de ses parents, dans sa famille, d’être un citoyen français de plein droit, d’être l’égal de ses frères et sœurs, y compris de ceux nés de ses parents. L’adoption plénière est une filiation juridique pleine et entière. Elle engage les parents à vie et au-delà : l’enfant devient leur héritier et celui de leurs ascendants, il a définitivement « sa place ».

L’adoption n’est pas une affaire d’argent
Gratuite en France, la procédure d’adoption suppose des frais (téléphone, déplacements, hébergement) pour un enfant confié à des parents résidant dans un autre département. À l’étranger, les frais (voyage, séjour, démarches) sont plus importants. Les honoraires scandaleux de certains avocats, les velléités de trafic d’intermédiaires douteux doivent être combattus sans relâche.
Mais rien ne doit faire oublier que l’immense majorité des démarches est tout à fait licite. La plupart des parents sont vigilants. Avec le déchirement que cela suppose, certains font machine arrière et dénoncent les abus dont ils sont témoins.
Les États concernés doivent assurer que les consentements donnés par les parents de naissance ou les institutions chargées de trouver une famille pour les enfants dont ils ont la charge sont libres et éclairés. Ils ne doivent pas retenir inutilement les adoptants au prétexte d’augmenter les bénéfices du tourisme local : l’adoption n’est pas une ligne dans une balance commerciale.

L’enfant adopté a le droit de savoir qui il est
L’enfance est le temps de l’insouciance. Aucune ombre ne doit ternir les relations d’amour, de confiance, qui, avec le jugement, fondent la filiation adoptive, pour qu’un enfant, meurtri dans la séparation qu’il a vécue, puisse grandir et s’épanouir. Ses parents doivent pouvoir tout lui dire des chemins qui les ont fait se rencontrer et de son histoire première : il s’agit de "dire l’adoption" et ses raisons, au rythme des questions posées par les enfants, avec des mots qu’ils peuvent entendre, pour les amener à ne plus se considérer comme des "abandonnés" et, se respectant eux-mêmes, à respecter les choix et ceux qui les ont faits pour eux. Nos enfants prouvent qu’on peut vivre et se construire bien dans une filiation qui, pour être seconde, n’est pas secondaire.
Bien adoptés, bien adaptés, quelques-uns recherchent pourtant une image, un visage, un nom, croisant la souffrance de ceux qui s’estiment "sortis du néant". Les êtres sont uniques. Les quêtes ne se ressemblent pas. Ceux qui se sentent amputés de leur identité doivent être aidés dans la recherche de leur filiation d’origine, à condition que leur quête ne vienne pas accroître la souffrance de ceux qui ne peuvent ou ne veulent (n'ont pu, ou voulu) se sentir parents.

Un mouvement qui agit en faveur de l'adoption

EFA accueille les familles adoptives, celles qui recherchent un espace de convivialité et de complicité, mais aussi celles qui rencontrent des difficultés (passagères ou plus durables) d'ordre médical, psychologique ou éducatif avec leurs enfants, d'ordre relationnel avec l'entourage, ou qui se posent des questions. La Fédération met à votre service une ligne d'écoute nationale et de nombeuses associations départementales assurent notamment une permanence téléphonique et proposent des groupes de parole de parents.

EFA accueille et accompagne les postulants à l’adoption, pour les informer et les aider à clarifier leur projet et évaluer leurs limites. La plupart des associations départementales organisent des réunions d’information pour les postulants et des rencontres avec des familles ayant déjà adopté. Certaines associations proposent aussi des groupes de parole de postulants détenteurs de l'agrément.

EFA, notamment par son service ERF (
Enfants en Recherche de famillecherche, avec les partenaires sociaux,des solutions pour les enfants privés de famille, notamment les enfants dits "à particularité".

EFA relaie la parole des 10 000 familles adoptives membres auprès des pouvoirs publics, des travailleurs sociaux, du corps médical, de la justice, mais aussi de la presse et du grand public, notamment pour défendre l’adoption plénière, sa philosophie et son éthique de l’adoption. À ce titre, EFA participe à différentes instances départementales telles que le Conseil de famille des pupilles de l'État et, au niveau national, au CSA (
Conseil supérieur de l'adoption), au CNAOP (Conseil national pour l'accès aux origines personnelles) et au comité de suivi de l'Agence française de l'adoption.

EFA agit pour faire avancer la réflexion en matière d'adoption, par exemple:
– la sécurité du placement en vue de l’adoption, de façon que l’enfant puisse se (re)construire en toute sérénité (à ce titre, EFA s’est porté partie civile dans l’affaire de Nancy) ;
– le droit pour tout enfant à grandir dans une famille (à ce titre, EFA demande la modification de la loi de 2001, qui prohibe l’adoption des enfants sous kafala.).
Par ailleurs, EFA:
– édite une revue trimestrielle, 
Accueil, la seule revue française consacrée à l’adoption;
– organise chaque année un 
congrès national sur le thème de l’adoption
– organise régulièrement des 
formations et des journées de réflexion destinées aux professionnels (en 2006 sur le thème « Séparation, attachement, création de liens dans la famille adoptive, le 13 octobre 2009 sur le thème de l’adoptabilité des enfants).
– organise, au niveau des 
associations départementales des rencontres, des réunions à thème et des débats, des groupes de parole, des réunions d’information des postulants, mais aussi des rencontres avec les travailleurs sociaux, le corps médical…

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